Nouvelles
En une : Danse métropolitaine
Fiction
Extrait :
Je l’observe. Il s’agite, au fond du wagon, fait de grands gestes, comme s’il était sur scène, sous le regard à peine interloqué des usagers. Malgré les voix de la radio dans mes oreilles, j’entends le ramdam de la rame dans son tunnel …
Formats :
EPUB PDF MOBI
Autres nouvelles
La Geste
Extrait:
Premier temps. Toujours le plus scruté, toujours le plus décevant, à considérer de loin, parce qu’il ne peut l’être qu’ainsi. Le premier temps est aussi le plus attendu, et le plus nécessaire. Il initie, même s’il reste obscur pour le profane. Le bras s’écarte, le rectangle se dresse, l’attention tourne. Qui est à l’origine du miracle incandescent, de ce soudain bal ?
Formats :
Deux nouvelles pour le « prix » d’une : Face au miroir, suivi de Simulacre
L’odeur.
Celle de l’homme mal lavé, de la sueur, des larmes. L’odeur qui emplit la petite pièce depuis quelques jours, et qui irrite mes narines. Je viens de réaliser qu’elle vient de moi. Je laisse derrière moi la cellule et son capharnaüm ; j’avance vers le couloir, vers le grand miroir.(début du texte)
Je m’appelle Ali
J’émerge d’une nuit agitée. Je ne sais si les rêves oubliés en sont la cause, ou peut-être ces agressions encore audibles du monde urbain. Ou encore une nouvelle aventure, éreintante, qui m’a conduit finalement à l’oubli, plein et entier. Alors pour tout à fait éveiller mon esprit, je me redresse, regroupant mes oreillers dans mon dos et je saisis mon livre du moment. Dès lors, le temps n’existe plus…
(début du premier paragraphe)
Dame blanche.
Extrait :
La mort est un mythe, nous sommes tous immortels. Seuls les fous pour y croire. Les exaltés. Les aliénés. Pourtant, strie par strie, le sillon se creusait en nous. L’empreinte se manifestait sur nos génomes. Le temps, toujours, immuable, nous permet l’incroyable.
(début du texte)
Ici, la Fin
Le silence.
C’était le silence, dorénavant, qui l’effrayait le plus. Il s’était fait à la violence des songes, aux nausées du corps. Sandra aussi s’était accommodée à ses réveils en sursaut, passant des regards anxieux à la compassion polie, et, finalement, à l’absence de réaction.(début du texte)
Enchère privée
Paris.
Un immeuble haussmannien, VIIème arrondissement.
Musique d’ambiance, tintements de cristal, conversations légères. Champagne, petits fours, caviar, fruits exotiques. Sourires, rires, potins, conversations aux gros sous. Temps maussade et tristesse de Novembre dans les rues de la capitale ; chaleur et ivresse des sens à l’intérieur. Avec un ratio de neuf hommes pour une femme, bien sûr, les serveurs deviennent des hôtesses aux courbes avantageuses. On reluque, on effleure, on savoure.(premier paragraphe)